Technique présente depuis plus d’un an chez Adfinity, l’OCR ne cesse de faire parler de lui.
Allons à la rencontre d’un utilisateur quotidien, Maxime Lejeune.
Jérémy Stenuit : Tout d’abord, pouvez-vous nous rappeler ce qu’est l’OCR ?
Maxime Lejeune : L’OCR (optical character recognition) est une technique qui permet de récupérer des données présentes sur les factures.
J. S. : Concrètement comment cela se passe chez EASI ?
M. L. : Chez EASI, toutes les factures sont scannées quotidiennement avec un code barre. C’est grâce à ce dernier que je vais pouvoir récupérer les données traitées par l’OCR. Tout se fait automatiquement et je n’ai plus besoin de remplir le champ fournisseur, date, numéro de facture ou encore la référence structurée.
J. S. : N’était-ce pas compliqué au début ?
M. L. : Comme toute nouveauté, il y a forcément un temps d’adaptation. C’est un peu comme si on demandait à un nageur de changer totalement sa technique pour au final améliorer ses performances. C’était le cas avec l’OCR, j’ai dû m’adapter et changer ma « technique » d’encodage.
J. S. : A l’heure actuelle pourriez-vous vous passer de cette révolution ?
M. L. : Honnêtement, il me serait impossible de faire machine arrière au jour d’aujourd’hui. Le logiciel avec lequel nous fonctionnons (Indexme) est en constante évolution ; sa base de données de template (de factures) augmente de jour en jour et il devient très rare d’encoder 1 facture dont l’OCR ne reconnaisse pas les composantes.
J. S. : N’avez-vous pas peur de voir votre emploi menacé et d’être remplacé par un robot ?
M. L. : C’est vrai que j’ai l’impression qu’EASI est à la recherche d’évolution pour que l’encodage se fasse de manière automatique. Cependant je pense que rien ne remplacera le contrôle humain sur la machine ! Comme je gagne du temps en encodant, je peux me consacrer davantage à d’autres tâches. En effet, on résume souvent, à tort, le travail du comptable à du simple encodage.
J. S. : Pour finir, conseillerez-vous l’OCR à toutes les sociétés ?
M. L. : Sans hésitation, je pense que toute société encodant un minimum de 10 factures par jour devrait penser à la solution OCR d’Adfinity.
J. S. : Un tout grand merci Monsieur Lejeune pour vos réponses.
Comme nous pouvons le constater, ce n’est pas encore tout à fait la fin de l’encodage et encore moins celle de la fonction de comptable.
